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delfinavenezuela

16 novembre 2009

La fin

Dur dur d'être a jour... Je crois que je vais arreter d'ecrire mais continuer a mettre des photos, qui comme vous avez pu le voir sont maintenant classè chronologiquement...

Le retour est proche, il est prevu au 1decembre en Belgique et pour la France ce sera le 5 decembre.

Me voici tres proche d'Ushuaya (non ce n'est pas qu'une emission de television) j'y serais dans un peu plus de18 heures. La patagonie Argetine est magnifique, des grands espaces comme au nord mais des paysages completement different et tout aussi epoustouflant.

Me voici en compagnie de ma marraine depuis 10 jours et cela jusqu'a presque la fin.

Je vous embrasse

a tout bientot

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7 septembre 2009

Iguazu

Iguazu sont 275 chutes d'eau a la frontiere Argentine, Bresil et Paraguay....a 18h de bus de Buenos Aires au Nord-Est..... Ca y'est vous situer.

Pour rejoindre Iguazu, 18h de bus agreable. Les bus ne sont pas des frigo comme au Venezuela, les repas et les gouters sont servis, cafe et eau a volontes.

Iguazu c'est magnifique, gigantesque, impressionant,... pour les references, le film "Mission" a ete tournee en partie ici. J'ai eut la chance de faire le tour de nuit car la lune etait pleine.

Toutes les chutes ont un nom, la plus imporante et celebre etant la gorge du diable. Voici sa legende selon les indiens Caingangues : M'Bai etait promis, en tant que dieu serpent et fils de Tupa (roi des dieux) a la fille du chef de la tribu Igobi. Sa promise Naipu, amoureuse de Taroba, profita le jour de ses noces avec M'bai,  de l'ebriete de tous pour s'enfuir avec Taroba. Ils partirent sur le fleuve mais Mbai entendit le bruit que faisait leurs rames. De colere, il frappa de sa queue de serpent le fleuve. Cela provoqua une crevasse dans laquelle tomberent les amants. Naipu se transforma en rocher soumise pour l'eternite a la puissance des flots. Taroba se transforma en palmiers soumis a regarder sa bien aimee pour l'eternite sans pouvoir l'approcher. M'bai se rejouit du spectacle depuis la grotte mais son rire est recouvert par le bruit des chutes.

(voir l'album photo Iguazu)

2 septembre 2009

Argentina

Oulalala.... Apparement j'ai quelques difficultes pour tenir a jour mon blog. Me voici depuis deux jours a Buenos Aires, ville qui ressemble a un melange de Paris et Barcelone. Il y fait froid (15degres), je n'ai plus l'habitude de me balader en jean, grosse chaussure, polaire et echarpe.

Mon arrive sur Buenos Aires a ete un peu chaotique: 4h de retard a l'aterrisage, un type du bureau de change qui me donne que la moitie de l'argent (heureusement petite somme), un taximan sympa mais frustre de pas recevoir tout son argent (comme moi d'ailleurs), un hotel crade, bruyant, invivable. Ma premiere journee m'a permis de reajuster tout ses tracas, de changer d'hotel, de me reposer de ma nuit blanche, d'acheter un livre de route d'un ecrivain argentin dans un opera transformer en librairie. 

Buenos aires est le depart d'un periple de trois mois. J'envisage de decouvrir l'Argentine, la Bolivie et le Chilie. Rien n'est prevu, tout est faisable. Je verrai au fur a mesure de mes envies. Je vous invite a venir me rejoindre sur ces routes inconnus, ecrivez moi un mail, faites votre sac et retrouvez moi!!!!

Je pars demain pour le Nord-Est du pays, pour Iguazu. Parc naturel magnifique a ce qu'il parait, avec des chutes d'eau reparties entre le Bresil et l'Argentine. 

Je vous en dirai plus dans quelques jours, photos a l'appui....

31 août 2009

au jus

Lors de ma fête de depart a Bruxelles, Catherine, une amie, a eut l'heureuse idee de m'ofrir une brique de jus de fruit... Bizarre au premier abord... Cette marque de jus proposait un concours premiant tous les pionniers dans un pays a faire une photo avec la brique dans le point phare du pays. J'ai essaye de participer au concours mais mes mails sont restes sans reponse.

J'ai balader cette brique de jus toute cette annee, elle a voyage dans beaucoup de lieu au Venezuela, helas sa vie a pris fin il y a une semaine devant la chute d'eau la plus haute du monde (Salto Angel).

Merci Catherine pour cette belle idee qui m'a beaucoup amusee durant une annee. (voir l'album photo "au jus" et le lien du même nom)

23 juillet 2009

Fin de mon contrat

Voici plus d'un an que je suis parti, mon contrat etait d'un an et je l'avais prolonge en decembre jusqu'a fin septembre. Et puis en juin, il m'a ete donner l'opportunite de reviser mon choix. Chose que j'ai faite pour decider de terminer mon contrat fin juillet.  Cette decision est partie de certaines frustrations que j'avais dans mon boulot.

Mon travail a vraiment ete tres interessant pendant l'annee: la formation de la bibliothecaire (Cersa), le creation d'outils et puis le point important que j'ai decouvert en janvier et que j'etais la derniere volontaire et que je devais m'assurer de l'autonimie du projet.

Cependant toute l'annee, j'ai ete la chef de Cersa car c'est l'association qui l'a paye a travers moi. J'ai pense pendant une bonne partie de l'annee que cela n'etait qu'accessoire. Et pourtant je me suis rendu compte que je n'arriverai pas a changer l'image de la chef, et que Cersa et la communaute auront, quoique je fasse, ce rapport hierarchique en tête. 

Je pense que dans un projet de cooperation, un rapport hierarchique est inaproprie. En effet, l'idee que j'ai d'un projet de cooperation est de partager, d'appuyer et de soutenir les initiatives,  non pas de les diriger. Cette fonction de "chef" que j'ai repris n'a pas ete simple tout les jours. D'une part car j'arrive apres de nombreux volontaires qui ont prient ce role tres a coeur, ce qui a donne a certaines moment des derives d'assistanat. D'autre part, dans des discusions avec Cersa qui aboutissait  par "comme tu veux c'est toi la chef".

Enfin voila se role ne me convient pas et est contradictoire a ma facon de voir les choses.   Je suis tres satisfaite d'avoir fait cette experience et d'avoir pu voir et vivre les derives de la cooperation.  Le projet n'en a pas ete moins riche

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10 juin 2009

La machine a laver

J'ai toute cette annee lave mon linge a la main aux posos de Maria (puit situes pres de la maison de Maria)durant l'hiver, a pisurca en ete, et sous la douche regulierement. J'ai appris les differentes etapes employees par les maniapuresien pour bien laver son linge: Laisser tremper son linge dans une bassine contenant de la poudre a lessiver - se baigner en attendant - frapper fort son linge avec un baton pour apparement faire partir la crasse (je suis toujours pas convaincu) - frotter son linge avec un savon bleu et une brosse ce qui garantit des vetement difforme - rincer abondamment dans le puit ou la riviere - le plus non ecolo est de laisser tremper son linge dans de l'adoucissant - etaler son linge sur des pierres chaudes - se relaxer dans l'eau de tout ses efforts pendant que ca seche.

Durant l'annee, le centre a recu une donation d'une machine a laver que j'ai en parti boycotter. Je trouvais cela dommage d'abandonner cette rencontre avec les femmes de maniapure autour du lavage. Cette maniere de laver mon linge m'a convenu pendant un an, j'ai eut l'impression de partager un peu de la vie quotidienne des habitants de Maniapure et j'imaginais bien mon arriere arriere grand mere faire cela le siecle dernier.

je vous invite a essayer dans la Seine ou dans la mer du Nord.

Voir l'album photo "machine a laver"

21 février 2009

Politique ex de Daniela

Voici un petit exemple tiré du vécu de Daniela...

Chavez a mis en place une loi disant que tous les terrains non exploité allaient être racheté par l'état afin d'être revendu à ceux dans le besoin, voulant l'exploiter. Moi perso, je trouve cette idée très bien, car c'est bien joli d'accumuler des biens mais si c'est pour ne rien en faire et laisser son voisins mourir de faim.

Daniela est une stagiaire dentiste avait qui j'ai vécu deux mois. Son arrière grand père a acheter un petit terrain lorsqu'il était jeune pour y mettre un petit troupeau. A force de sueur et de travail, l'exploitation a grandit, le nombre de bêtes s'est multiplié. Et puis voila, un jour Chavez décide de cette loi et le jour d'après le gouvernement sonne a la porte de cette finca (grosse exploitation) proclamant qu'elle va être rachetée par le gouvernement car elle n'est pas exploiter. Pourtant cette finca fonctionne bien, elle se développe, elle crée de l'emploi,... Et pour être bien sur que la famille de Daniela vende se terrain .... Menace de mort, coup de fil anonyme. De quoi rester enfermer chez toi pendant 4 mois, et de signer la vente rapidement pour que cela s'arrête.

Cela s'est passé il y a quelques années, maintenant lorsque cette famille passent devant cette terre qu'on leur a volé, il n'y a plus de bêtes, pas d'agriculture, aucune exploitation n'a été reprises par la suite.

J'imagine qu'il doit y avoir plein d'exemple de ce style, et je suppose et espère qu'il existe plein d'exemple ou cette loi est appliqué correctement.   

10 janvier 2009

Dansons differement

Nous y sommes par Fred Vargas 

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette
 tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire
 avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le
 reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à
 l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre
 la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de
 sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la
 Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre
 avis.
C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer
 avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui
 nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on
 s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec
 la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le
 nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, ˆ attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille ˆ récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire
.
Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait
 le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la
 barbarie ˆune autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas

Archéologue et écrivain

4 janvier 2009

mes meilleurs voeux 2009!

Une bonne et heureuse année à chacun de vous…. Cette année 2008 à été riche, de par la préparation de cette mission au Venezuela les 6 premiers mois et de par le projet en lui-même les derniers mois.

J’ai commencé ce blog avec la volonté de pouvoir pousser des coups de gueules, envoyer des photos, raconter au fur à mesure se qui se passe pour moi,… Et puis voila, je n’y suis pas arrivé comme je l’espérais. Voici 2-3 mois que j’ai l’envie d’écrire sur mon boulot, la politique, le Venezuela, Maniapure,… mais hélas les journées semblent parfois courtes. Et puis, j’en garde un peu pour mon retour tout de même…..

L’année

2008 a

été longue pour moi, environ 5h30 de plus que vous … l’année 2009 passera donc plus vite que vous.

Juste envie de vous souhaiter une année colorée, remplie de rêves … une pointe de voyage agrémenté d’un jus de folie … et une marmite de passion à tomber dedans

28 décembre 2008

Vacances:une journée sur la peninsule de Paraguana

Entre Coro et la péninsule de paraguana, se trouve un parc naturel qui est le désert de los Medanos. Il y a plusieurs hypothèses à son existence selon notre guide :

-          Ce sable est transporté par le vent, du Sahara jusqu'à Coro

-          Micro climat adéquate, peut être que s’il existait le même climat autre part prés des tropiques, un désert se formerait de manière naturelle

-          Accumulation de sédiment sur ce bras qui relie la péninsule au continent.

Une route traverse se bras, qui est chaque jour entretenu afin que le sable ne la recouvre pas.

Une famille a faim au début du siècle dernier, elle fuit Punto fijo vers Coro mais soudain ils meurent tous. Leur esprits, ventre vide, habitent les lieux et exhaussent les souhaits des pauvres pèlerins, encore maintenant. Pour ce faire, le procéder est simple : Acheter et allumer une bougie dans la chapelle prévu a cet effet, faire un vœu, prier et promettre de faire un effort particulier si le vœu se réalise. Ex de vœux : guérison, avoir un enfant, avoir une voiture, avoir des seins siliconés, réussir ses études,… Ex : d’effort : être gentil, marcher de Coro jusqu'à la chapelle,… On les appelle maintenant los animas de Guasares.

Qui est Jose Gregorio Hernandez ??

Nous, on l’a longtemps confondu avec Charlie Chaplin. C’est un médecin ayant eut une vie exemplaire. Il était admiré de tous, respecté, voué aux autres, un gars bien en somme. Et puis un jour vint les voitures au Venezuela. A cette époque, il n’y avait que 2 voitures sur le territoire, il trouva quand même le moyen d’être le premier à se faire renverser. Depuis il est vénéré au même titre qu’un autre saint.

Histoire en vrac :

La péninsule est envahit par des ânes sauvages. Les agriculteurs aux lieux de faire des barrières pour leurs animaux, on préférait aller tuer les félins (mi chat, mi tigre) jusqu'à leurs éliminations. Depuis il n’y a plus de prédateurs allant chasser les ânes, donc plus de régulation du nombre, donc beaucoup d’accident de voiture.

Quand on longe la cote Est de la péninsule vers le nord, on rencontre un énorme navire français. Le gouvernement Français l’a laissé la en précisant qu’ils allaient venir le récupérer. 30 ans après il est toujours la.

Punto fijo, est une ville portière ou tous les produits sont détaxés. Au Venezuela plusieurs villes se sont vues donnée cette opportunité afin de relancer le tourisme.

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